Le Rucher du Périgord a pu tenir ce dimanche 13 mars son Assemblée Générale au complexe Gérard Philippe de Coulounieix-Chamiers devant quatre-vingt personnes en la présence du maire de la commune M. Cipière et de son adjointe, Mme Esclaffer.
Le président Jean-Pierre Cluzeau commenta les différentes activités du syndicat au cours de l’année écoulée :
manifestations, rucher-école, comité d’entraide et remerciements de notre ancienne trésorière Monique Lafaurie.
Richard Pailler, le nouveau trésorier, présenta à son tour le bilan financier. Celui-ci et le bilan moral furent approuvés à l’unanimité. 69 votants ont élu les 7 candidats au Conseil d’Administration (5 à renouveler et 2 à pourvoir). Chaque administrateur a reçu 68 voix (1 nul). Il y a deux nouveaux venus avec Richard Caron et Denis Mercadié.
Les trois interventions qui suivirent, furent très enrichissantes. D’abord, Sarah Le Déon de l’Association Prom’haies valorisa l’importance des haies mellifères dans le maintien de la biodiversité. Alors que la tendance d’hier était de les supprimer pour intensifier les cultures, elles sont aujourd’hui primordiales et indispensables grâce à la multiplicité de leur fonctions (agronomiques, productives, sociales et environnementales).
Ensuite, Jean-Jacques Négrier, animateur de la filière apicole de la Chambre d’Agriculture de Dordogne se consacra à l’impact climatique du printemps 2021 – froid et humide- sur la production de miel en Dordogne.
Enfin, M. Aletru, président du Syndicat National d’Apiculture et de l’Association Européenne des Apiculteurs Professionnels prit la parole. Dans un premier temps, il eut une pensée pour le peuple ukrainien et nous avertit que le congrès d’Apimondia devant se dérouler à Ufa en Russie risquait d’être sérieusement compromis, car de nombreuses structures apicoles devraient le boycotter. Puis, il annonça la mise en place par le SNA d’une surveillance collective du petit coléoptère de la ruche, Aethina Tumida avec la collaboration de la FNOSAD (Fédération Nationale des Organisations Sanitaires Départementales) et de son réseau de Groupements Départementaux Sanitaires Apicoles (GDSA), mettant ainsi en évidence la force et l’efficacité du collectif. Le combat contre le frelon asiatique est toujours d’actualité avec l’expansion de plus en plus grande de l’utilisation de pièges sélectifs dès le printemps. Il indiqua également l’importance de la formation apicole. Avec l’ITSAP (Institut Scientifique et Technique Apicole), plusieurs sessions de stages de formation de formateurs en rucher-école devraient se mettre en place rapidement. Grand défenseur de la cause apicole, il ne ménage pas ses efforts pour faire pression auprès de nos hommes politiques afin d’éviter un retour en arrière concernant l’usage toujours proscrite de certains pesticides.